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il y a 1 an
Chapitre 57 : Une vraie petite fille
Lady Christine sortit alors deux petites pinces métalliques crocodiles reliées chacune avec un fil électrique. Elle les attacha à la base de ma queue, au milieu de la cage métallique, touchant presque les poids étirant mes couilles. Elle attacha ensuite les extrémités des deux fils à une petite boite noire.
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C’est la pile avec l’antenne de réception, me précisa-telle en clipsant le boîtier à ma culotte.
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Vous en avez fini ? Alors au maquillage, commanda Maitresse Diane. Notre poupée est dans un de ces états et Tata Marguerite qui va bientôt arriver.
J’eus le droit d’entrer dans la chambre de notre hôtesse, sa suite serait un terme plus approprié. Elle possédait un grand lit à baldaquin, ce qu’on appelle un Queen size ou un King size, bien assez grand pour trois ou quatre. Il était recouvert de draps rouges.
Une coiffeuse de maquillage, avec son grand miroir, occupait une petite pièce à part où nous allâmes nous entasser à quatre. Il y en avait aussi deux autres, l’une entrouverte donnait sur un dressing de la taille de sa chambre. Elle ne manquait pas de vêtements. Si c’était comme pour le donjon et ses nombreux jouets, elle devait être ce qu’on appelle une collectionneuse. La dernière porte était fermée. Je supposais qu’elle donnait dans une salle de bain.
- Viens t’asseoir ma petite ? me demanda Maitresse Diane en m’indiquant le siège de sa coiffeuse, pourvu d’un espacement qui recevait ma queue.
Elle alluma les lumières entourant le miroir. Je me vis de près et je comprenais mieux la réaction des dominatrices. Le corset serré sous ma poitrine redressait celle-ci, me donnant l’air d’avoir deux petits seins féminins. Mon physique androgyne, peu musclé, totalement imberbe était déjà un appel à la féminisation. Ma pomme d’Adam peu développé, des mains fines, de longs doigts de musiciens étaient détaillées par les dominatrices, discutant de ce qu’elles allaient me faire.
J’avais évité l’épilation du sexe pour aujourd’hui, mais j’aurai le droit à celui des aisselles. Bien que nous fussions en hiver, elles voulaient me faire sortir avec une robe, s’arrêtant juste au-dessus de ma poitrine, maintenue par deux bretelles transparentes.
- Ne t’inquiète pas tu ne prendras pas froid, pas à cet endroit-là en tout cas, dit Ladyscar en me soulevant les cheveux, pour admirer mon cou. Tu auras un joli manteau. Ce sera pour les lieux communs où l’on verra ton collier et ta laisse.
Cela ne me rassurait pas vraiment. L’heure suivante, je me sentais plutôt bien. J’avais l’impression d’être dans les mains de trois esthéticiennes, au petit soin.
J’eu le droit à un shampoing sec. Comme elles préféraient faire appel à une professionnelle pour me faire couper les cheveux à la mode féminine, j’évitai temporairement un point de blocage. Comment expliquerai-je cela à mes parents ? En attendant elles me firent des couettes, ce qui, en y repensant, était encore plus humiliant.
Pour les aisselles, je peux avouer, après avoir testé les bandes de cires, repensant au corset et aux hauts talons, que toutes les femmes doivent avoir en elle une part de masochisme. Je ne m’imaginais pas ce que ce serait quand elles décideraient un jour de s’attaquer à l’épilation de mon sexe. Je souris en pensant que je ne voulais pas me faire couper les cheveux, alors que me faire raser les poils pubiens me dérangeait certes moins. Ce qui était certain est, qu’en termes de sensations, je le saurais assez tôt.
Fond de teint, rouge à lèvre, brillant, d’autres couleurs sur les joues, les yeux, les cils. Mon visage était agressé en permanence par au moins l’une d’elle. En parallèle, commença la manucure. Me mangeant les ongles, je ne pensais rien risquer. C’était sans penser aux ajouts, faux ongles, ou extensions, quel que soit le nom que l’on pouvait leur donner. Elles usèrent de colle et de peinture pour parachever leur œuvre. Je comprenais mieux le terme de ravalement, tant les couches se superposaient.
Le travail accompli, prenant du recul, c’est vrai que je ressemblais à une femme, une poupée tellement j’étais décoré, sans pour autant être vulgaire. Je me trouvai même jolie. En boîte de nuit, je n’aurai pas hésité à draguer la personne de l’autre côté de ce miroir, à me draguer. C’était moi, pris-je soudain conscience, pas cette inconnue qui me fixait.
J’étais devenue leur petite poupée. C’était embarrassant. J’avais encore plus l’impression d’avoir perdu ma masculinité que par cette cage me frustrant. Même le pipi que j’avais dû avaler semblait plus anodin, moins définitif, que cette transformation, cette sissyfication comme elles l’appelaient. Qu’on m’enlève cette cage et je ne recommencerai plus ce déguisement de clown. Car si j’avais concédé, me rassurant sur le fait qu’il n’y aurait nulle douleur, nulle chose immonde, insalubre, ou répugnante, je n’en compris que maintenant l’implication psychologique sur cette journée.
Beaucoup d’hommes au théâtre, au cinéma se maquillaient en femme pour jouer leurs rôles. Mais maintenant que la transformation se parachevait, qu’elles ajoutaient quelques pointes finales comme du rouge à lèvre sur les pointes de mes seins qui dépassaient des pinces, j’avais une sensation de castration définitive qui m’assaillait. Je sentais pourtant mon excitation revenir et son cortège de souffrance. C’était comme si les pointes se resserraient sur mon sexe. J’étais à la limite entre douleur et plaisir. C’était le moment choisi par Maitresse Diane qui décida de tester les vibrations des pinces à tétons.
Je ne connaissais pas. C’était ma première fois. Les ondulations me prirent par surprise à un moment critique où je cherchais à contenir ma stimulation rendant vain mes tentatives. J’arrêtai de respirer, espérant tenir jusqu’à ce qu’elles cessent, mais au vu du résultat escompté, Maitresse Diane n’en eut pas envie. Du liquide sortit de mon sexe. Lady Christine, pour ne pas rester inutile joua des télécommandes, n’envoyant pas de vibrations mais de vraies décharges dans ma verge. Je sursautais, me relevant et entrainant la chaise avec moi. Elles stoppèrent en même temps en rigolant.
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C’est bien qu’à ton âge, on puisse tout supporter pendant une journée, s’exclama Lady Christine.
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Une demi-journée, répliquai-je, espérant encore gagner.
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C’est vrai tu as raison, reprit Ladyscar. Il est neuf heures trente, donc tu les gardera jusqu’à neuf heure trente ce soir. Douze heures ! Une demi-journée ! m’acheva-t-elle.
Je ne cherchais même plus à biaiser, j’en prendrais pour plus sinon. Elles étaient redevenues joueuses devant mon nouveau moi. La journée avait commencé, déguisé et maquillé en fille, en bas, culotte, porte-jarretelle, corset et hauts talons. J’attendais l’épreuve suivante.
- Tata Marguerite ne va pas tarder maintenant. Commençons par les tâches ménagères, dit Maitresse Diane en se tapant les mains. A part se masturber, cette fille n’a jamais rien du faire de ses mains.
Son enchantement ne me plaisait guère.
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